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Si fragile...

Ombrage...

Des mots...
Lissadell : Merci :$
leyenda : coucou! Ton blog est magnifique! J'aimerais savoir comment tu as fait pour mettre ton fond personnalisé?
Lissadell : Eeeuh... c'est très compliqué et je ne suis pas la plus apte à répondre.
pétale-de-lait : *les yeux humides* c'est magnifique comme tu écrit! je suis jalouse! ^-^ *la voix coupée par l'émotion* BRAVO!
lea : merci pour cela
Beli Ya Al : j'apprécie largement ton site. ton petit monde ressemble au mien. passe donc un jour... tes écris sont magnifiques.
[Lien]
marie : je m,enfuirais
liéla : ,, liélazfcnhgb bf nt, n,rn bhbrt hh tnnbuitr jhfr nu' iky;ji,r,e;ujgt
vfn,;t ,of jg, iok dnb rbnvhjf bbcn khdf,ok nbfd h,re h,bfvhgfn,nnbiur , hjgsu
nari : chicfop@hotmail.c om
fleurêva : tes textes mon touché , je les ai adoré , ils ont illuminés ma journée ! bisous c'est superbe ps: g préféré tout particulièrement tom et anna, anna et tom car anna me ressemble : elle est rousse comme moi avec des yeux verts perso: je ne sait pa si tu veux devenir écrivain mais en tout cas si tu cherche a te fair publié je te soutiendrai a 100% même si on se coné pa é je seré une de tes fans kisss
margot : tout simplement magnifique... jaimerai que tume donne ton avis sur mes txt si tu a le temps.... lavachefolle901. skyblog.com

continu!!
moretti :

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... Tu es venu...

L'air frais du soir, contre sa joue. Le soleil couchant transperce les feuillages en un unique rayon, éclairant seulement la pierre au centre de la clairière. Autour, un tapis de feuilles éparses. Une enfant. Allongée à même le sol, ses deux grands yeux noirs fixés sur le ciel, ou ce qu'elle peut en voir. Elle gît, détendue et confiante. Un sourire timide sur les lèvres. Les animaux ne semblent pas juger sa présence gênante. Ils s'affairent autour d'elle et parfois les plus téméraires vont jusqu'à l'effleurer.
La fille reste là, immobile et pensive, longtemps. Le soleil se couche complètement, laissant place à la lune. Au bout de quelques temps, un rayon de lune prend le relais de celui du soleil pour éclairer la pierre.
Alors l'enfant se redresse lentement. Ses gestes sont étudiés, calmes et précis. Elle se lève, penche la tête en arrière et entrouvre les lèvres. De sa bouche s'échappe une douce mélopée, en une langue inconnue. La petite fille murmure de sa voix un peu aigüe, et plus rien autour d'elle ne bouge. Sans cesser de chanter, elle s'approche de la pierre. A quelques mètres elle s'arrête, et hausse un peu le ton de sa voix. Quelques minutes passent dans l'immobilité la plus totale. La forêt semble avoir arrêté de vivre, même les feuilles des arbres ne s'agitent plus au souffle léger du vent. Soudain, l'éclat de la pierre s'intensifie, jusqu'à ce qu'elle irradie totalement d'une lumière blanche et aveuglante. La petite pourtant ne cille pas, elle continue sa douce mélodie, l'air confiant.
La pierre s'élève alors du sol, tourne sur elle-même, de plus en plus vite jusqu'à ce qu'on ne puisse plus distinguer sa forme à travers la forte lumière.
Brutalement, un éclair. L'enfant est propulsée violemment, elle retombe quelques mètres plus loin, et reste étendue dans l'herbe, inconsciente. Le noir est revenu. Même la lune semble avoir disparu.
Une ombre s'approche de l'enfant. Elle est arrivée de l'emplacement où se trouvait auparavant la pierre. Elle s'agenouille, prend délicatement la tête de la fillette et la dépose sur ses genoux. Tendrement, elle passe ses doigts sur ses joues rebondies. Puis, lentement, elle se penche sur l'enfant, et dépose sur ses lèvres un baiser gelé. Elle finit par remettre en place les longs cheveux noirs de l'enfant, otant les feuilles qui s'y étaient mêlées. Enfin elle s'allonge, se serre contre la petite, pour la protéger et la réchauffer. Les deux êtres dorment enlacés.
Au petit matin, ils sont réveillés par la lumière du jour. La petite fille sent un corps contre le sien. Une main posée sur elle, deux bras l'enlaçant.
Un immense sourire a empli son visage lorsqu'elle se retourne et dit : "Tu es venu."

Fuite de Lissadell, le Vendredi 13 Mai 2005, 17:18 dans la clairière "Ombrage...".